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L’atelier d’écriture, monde de soleil ou monde de pluie ?

Les ateliers d’écriture peuvent être un lieu de délice …

Il est certain, que chacun y recherche son « dû ». Nous sommes différents, aussi nous recevons et donnons suivant notre perception. Pourtant, il y a des impératifs communs :

L’écoute - Nécessité de l’attention à la lecture. Une « communion » s’établit entre les participants. La réception est optimale.

Il est vrai que des textes peuvent être inintéressants pour certains participants. Il est obligatoire pour ces derniers de respecter le silence. Même un geste peut détruire la liaison. J’ai connu tant d’ateliers où des personnes chuchotaient, cherchaient dans leurs « paperasses » les textes qu’ils allaient « offrir », s’agitant tant et plus, qu’ils brisaient « le cercle ».

Je sais bien, parce que j’y suis confronté souvent, combien il est difficile de rester coi lorsqu’un écrit ne vous atteint pas. Pour ma part, je cherche le rêve. Toujours est-il que c’est indispensable de ne pas s’agiter, y compris quand une suite de textes vous ennuie.

La lecture – Diable ! Les défauts d’élocution, les « bafouillements », les voix inaudibles, etc. Mais de grâce ! Ne pas ajouter un doigt levé, une main qui souligne (quoi ?) et les « montées » emphatiques de la voix.

Les mots ont leur propre force. Suçons les tous ainsi que des bonbons. Utilisons les silences plus ou moins longs entre ces « gâteries ». Les receveurs en prendront l’essence, chacun suivant sa sensibilité.

Ces deux impératifs étant, l’atelier dépendra du contenu des écrits. A ce sujet, je ne peux m’empêcher d’évoquer l’atelier de poésie du 21 septembre de « la voix du poème » : un éblouissement ! Il est vrai que ce rassemblement est coutumier du fait. Bien entendu des textes ne m’ont pas intéressé. Mais il y avait l’écoute, les lectures audibles, sans « fleurs ni couronnes » et de nombreux poèmes délicieux…

Je voudrais vous parler du but, je devrais dire des buts d’un atelier.

Les attentes de chacun sont évidemment différentes. Les uns cherchent du « savoir », les autres une « chaude compagnie », il en est même qui sont là uniquement pour « se faire mousser ».

Pour ma part, la poésie dans ma vie scolaire fut un calvaire. Je n’y ai perçu que la vie des poètes, leurs dates de naissance et de mort. Nous n’étudiions uniquement que les vieux écrivains, « établis ». Si encore Villon avait été de la partie ! Mais non ! Ils l’auraient édulcoré, arrangé dans de douces historiettes.

Heureusement, j’ai vite oublié.

Ce que je cherche, c’est uniquement l’écrit, ayant le pouvoir d’imprégner mes sens, de m’emmener dans un monde au delà de l’instant (certainement pas celui de l’auteur), progresser dans ma perception et mon écriture.

Je ne m’interroge jamais sur l’amour, l’amitié, la sympathie ou le rejet que m’inspire l’auteur. Ainsi j’aime les écrits de Céline tout en détestant l’individu.

Pourrait-on avoir ce but commun, à savoir se réunir, écouter et évoquer nos sentiments (différents), nos idées (différentes) sur les textes ?

Je pense que OUI, à tort peut-être.


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