« On consacre la première moitié de sa vie à se forger un ego solide, et la seconde moitié à s’en débarrasser ». C’est sous l’égide de Carl Jung que l’auteure, née à Narbonne, originaire du petit village de Moussan, où elle a laissé – aux fins de conservation - de merveilleux souvenirs d’enfance, a décidé de placer la trajectoire de sa vie.

En 2013, elle a choisi de rompre avec son activité de cadre territorial pour se consacrer entièrement à l’audace d’être soi, de poser des mots pour le dire, sans inhibition, ni censure,  calcul, ou facilités.

Reine Rouge, est le premier de cinq opus d’une sorte de saga de textes plutôt courts que traverse un personnage blessé, parfois cynique, au gré de ses rencontres, qu’elle décortique dans ses soubassements, dans leur signification, et qui cherche l’amour comme terre promise, pour l’avoir connu et en avoir été expulsé, comme dans une sorte d’expiation de ses fautes vis-à-vis de lui.

Marie-Pierre Molinier a écrit également un roman, Décompte de faits en achève un autre Le contrat où se retrouve cette écriture en spirale perceptible dans Reine Rouge, qui essaie de traduire un travail de déconstruction, dont l’enjeu est l’affranchissement et la liberté.

Marie-Pierre Molinier vit actuellement à Carcassonne. Elle aime ses deux grandes filles, sa maman, les animaux en général et les siens tout particulièrement, l’opéra, les chansons françaises, le vin rouge et le champagne, manger végétarien, la mer, les vignes, la vie éperdument, l’étincelle, les commencements, l’absolu, le soleil, la couleur noire, les fleurs vivantes, l’auberge espagnole.