Les poètes se doivent d'être dans le peuple, contre le fascisme

Oui, le fascisme tue !

Oui, les fascistes sont intolérants, et gare à celle ou celui qui affiche une autre opinion. Leur quête : avoir une bande de moutons qui bêlent avec eux. Ils ont peur des idées. Ils ont raison ! Nos idées, (différentes à chacun de nous) sont autant d'oppositions à leurs manigances. Plus de 90 / 100 de la population mondiale sont opposés à leurs assassinats, méthode de dictateur. Une simple union de notre part, les envoie aux oubliettes de l'histoire.

C'est pourquoi, nous devons diffuser nos idées, nos recherches, nos angoisses, nos différences, tout en écoutant les autres, avec respect et attention. Ce n'est pas une guerre (comme les fascistes veulent nous le faire croire), mais un creuset où l'humanité cherche et trouvera un chemin meilleur.

Les "Charlies" sont morts parce qu'ils aimaient la dérision, le rire, l'insoumission, la liberté, la vie quoi ! Est-ce un crime ? Quand bien même, caricaturaient-ils les religions, est- ce un blasphème ? Dieu (ou les Dieux) est-il si mesquin ? Alors on ne doit pas se marrer tous les jours au Paradis !

En fait, les "petits princes", curés, rabbins, imams et consorts n'ont de sorte que l'on marche dans le même chemin qu'eux, comme des moutons de Panurge. Au nom de Dieu ils violent, tuent, torturent, ne révélant que leurs goûts de "pince-fesses" assassins.

Ils ont peur de nous, de nos différences, car chacun de nous est différent. Ils ont peur que nos discussions, nos confrontations (pacifiques) nous amènent à les rejeter. Ils ont raison ! L'avenir, comme le passé proche (les nazis dans les années 30), verra ces intégristes rejetés de la communauté humaine. Ils battent le haut du pavé aujourd'hui, dans tous les pays du monde, trouvant dans la crise, dans notre racisme quotidien, notre isolement et nos craintes le moyen de nous diviser. Ils proposent des solutions simples (simplistes) à des problèmes compliqués, à l'image de ces politiciens qui nous bernent.

Et, c'est vrai que nous refusons l'effort de réfléchir, d'examiner, critiquer les "idées toutes faites", les problèmes. Nous pensons à tort que des débats, y compris d'idées contraires, serait une calamité. Ce serait pourtant là un creuset, une effervescence, une liberté qui obligerait nos dirigants à abandonner leurs mensonges.

Commençons par écouter l'autre, nous forcer à expliquer notre pensée, avec respect. Laissons place à nos moqueries, notre bonne humeur jusqu'à la joie d'appartenir à une communauté responsable et joyeuse. Acceptons les "petitesses" des autres, en regardant "l'étroitesse" de nos pensées. Faisons un effort d'ouverture. Attention, il ne s'agit aucunement d'aimer les uns les autres, simplement d'accepter qu'ils ont droit à la parole, à l'existence comme tout un chacun.

Pour ce, ne tuons pas ! Ne "décapitons personne", pas même les fascites. Ce serait se conduire comme eux !

Contre notre unité de démocrates, ce ne seront que des marionnettes gesticulant dans le réduit de leur iniquité.

Amis "artistes", nous ne sommes pas en dehors de ce contexte. Nos petites et grandes faiblesses doivent nous conduire à notre appartenance aux peuples, aux petits, aux humbles. Que serait la peinture, la musique, la littérature ... loin de ces problèmes, de nos problèmes, sinon "une bouffée de prétention".

Alors, rions demain avec les Cabu, Wolinski...qui prendront la relève.